Entretien disciplinaire : l'accompagnement du salarié et de l'employeur ?
- Marie-Agnès BOTTAIS
- 26 déc. 2024
- 2 min de lecture
Un événement en entreprise peut parfois déclencher une situation d’entretien disciplinaire : retards répétés, insubordination ou encore harcèlement 🚫. Dans ce moment souvent délicat, une question essentielle se pose : qui peut accompagner le salarié et l’employeur ? Ce guide détaillé vous aidera à comprendre les règles du jeu 🔬.
L’ entretien disciplinaire : une étape-clé dans la gestion des conflits 🔧
Avant d’entrer dans les modalités d’assistance, rappelons brièvement ce qu’est un entretien disciplinaire.
C’est une procédure légale permettant à l’employeur de notifier au salarié les faits reprochés et d’écouter ses explications 💬.
L’entretien disciplinaire peut précéder une sanction, qui peut aller d’un simple avertissement ⚠️ à un licenciement 🛑. La procédure est strictement encadrée par le Code du travail afin de garantir les droits des deux parties. Mais venons-en à la question qui nous intéresse : qui peut assister qui dans cet entretien… et comment ?
Les droits du salarié : une assistance à ne pas négliger 🎓
✓ Le droit d’être assisté
Le salarié convoqué à un entretien disciplinaire a la possibilité d’être assisté. Mais attention, tout le monde ne peut pas jouer ce rôle !
Voici les options qui s’offrent à lui :
Un membre du personnel : dans les entreprises disposant de représentants du personnel ou d’une institution représentative (CSE), le salarié peut se faire accompagner par un de ces représentants 👨💼.
Un conseiller du salarié : si l’entreprise ne dispose pas de représentants du personnel, le salarié peut recourir à un conseiller extérieur figurant sur une liste officielle préfectorale. À noter : ce conseiller est souvent un syndicaliste ou un spécialiste des relations sociales 🔰.
Comment choisir son accompagnateur ?
Le choix de l’accompagnateur est stratégique. Un représentant du personnel peut avoir une meilleure connaissance des rouages internes de l’entreprise, tandis qu’un conseiller extérieur peut apporter une vision plus neutre 🌐.
🔍 Focus sur les droits du salarié :
Le refus de l’employeur d’autoriser un accompagnateur est illégal ❌.
L’employeur doit informer le salarié de son droit à assistance lors de la convocation 📝.
Procédure pratique : de la convocation à la tenue de l’entretien 🗓
1. La convocation à l’entretien
La lettre doit mentionner la date, l’heure, le lieu et les faits reprochés 📅.
Elle doit préciser que le salarié peut se faire assister 🖌.
2. Pendant l’entretien
L’employeur expose les faits reprochés ❗.
Le salarié et son accompagnateur peuvent présenter leurs arguments 💬.
L’employeur ne doit pas décider de la sanction immédiatement ⏳.
3. Après l’entretien
La sanction, si elle est décidée, doit être notifiée par écrit au plus tard un mois après l'entretien 📚.

Quelques erreurs à éviter
🛑 Pour l’employeur :
Ignorer le droit à l’assistance : cela peut entraîner une contestation de la procédure ❌.
Manquer de précision dans les faits reprochés : soyez clair et documenté 🔧.
🛑 Pour le salarié :
Ne pas préparer l’entretien : anticipez les questions et apportez des preuves 🗂.
Mal choisir son accompagnateur : préférez quelqu’un qui comprend bien votre situation 🔎.
En conclusion
L’entretien disciplinaire n’est pas un ring de boxe mais une étape qui peut être délicate. Que vous soyez salarié ou employeur, être bien accompagné est essentiel pour aborder cette étape dans les meilleures conditions possibles.
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